Trois décisions réussies, Maroussia Henry, étudiant à l’ENSGSI 2018

par Monique C. Lacotte le 13 novembre 2018

1. J’ai décidé d’étudier à l’ENSGSI alors que j’hésitais à aller en fac de psychologie. Le risque était de me tromper de voie, suivre un parcours qui ne me plaît pas et de rater une vocation ou encore de « perdre » une année. C’est une décision réussie car cette école m’a permis de suivre des cours, des ateliers auxquels je n’aurais peut-être jamais eu accès autrement et qui m’ont fait grandir (gestion du trac, communication non verbale, développement personnel ou encore votre cours), et m’a laissé le temps de réfléchir à mon projet professionnel.

2. J’ai décidé de ne pas faire le master MAE (management et administration des entreprises) cette année, après une longue hésitation. Le risque était d’avoir des regrets, de réaliser que finalement j’avais envie de suivre ces enseignements. C’est une décision réussie car j’ai pris le temps de réfléchir à ce que je voulais réellement et les cours proposés n’alimentaient pas particulièrement mon projet professionnel. De plus, j’ai du temps cette année pour faire les activités que j’aime en dehors de l’école et pour chercher ma mission de fin d’étude. Enfin, je n’ai pas répété le schéma que je pouvais suivre autrefois : faire un master juste pour avoir un autre diplôme et ainsi de la reconnaissance, et prouver ce que je vaux. Si je devais le faire, c’est parce que les cours auraient un intérêt par rapport à mon projet professionnel et non pour rajouter une ligne à mon CV.

3. Récemment, j’ai décidé d’aller à une réunion pour participer à l’organisation de la prochaine marche pour le climat à Nancy, suite au rassemblement, au lieu d’aller à ma séance de Yoga habituelle qui était sur le même créneau horaire. Le risque n’était pas très grand, je loupais ma séance au risque par exemple de ne pas me sentir à ma place ou de ne pas donner suite… Finalement c’était une décision réussie car ce rassemblement citoyen m’a appris beaucoup de choses et m’a donné envie de m’impliquer davantage. J’ai rencontré des citoyens comme moi, qui ne faisaient pas forcément partie d’associations mais qui avaient envie de faire avancer les choses sur la question environnementale, et j’ai rencontré des membres d’associations. J’ai vu comment les gérants animaient la réunion avec une gestuelle expliquée à tous (lever les mains si on est d’accord avec les propos énoncés…) et comment il était possible, même quand on est nombreux (60), que ceux qui le souhaitent s’expriment sans que quiconque leur coupe la parole, que tout le monde écoute et considère les idées des uns et des autres dans le respect, et ça m’a fait penser aux réunions de planète de La belle verte.

Ajouter un commentaire

PS: XHTML est autorisé. Votre adresse mail ne sera jamais publié.

S’abonner aux commentaires par le flux RSS