La réussite, Nicolas EBNER, étudiant à l’ENSGSI 2018

par Monique C. Lacotte le 13 novembre 2018

… Et la différence entre « réussir sa vie » et « réussir dans la vie ».

Etymologie : De l’italien riuscita (« réussite »), de uscita (« issue, sortie »), du latin exire (« sortir »), de ex- + eo (« aller hors de »).

Selon l’étymologie, je ressens personnellement la réussite comme un moyen de s’échapper de sa « position de base », de changer quelque chose. Ainsi je me pose les questions suivantes : est-ce changer de vie ? De façon de vivre ? De mode social ?
Je ne suis pas sûr de me poser les bonnes questions.

Ensuite, je fais (ou je pense faire ?) la différence entre « réussir sa vie » et « réussir dans la vie » qui sont deux expressions bien distinctes :

Réussir sa vie : indépendant de la société

C’est une satisfaction personnelle, « s’accomplir en soi ». C’est être en accord avec ses propres choix pour que nos actes soient cohérents avec nos valeurs. Ceci passe donc par le développement de soi et l’acceptation de soi-même. C’est aussi rêver, et espérer réaliser ses rêves un jour. On peut alors éprouver de la fierté et assumer pleinement ses actes et leurs conséquences.
Enfin, je pense que ceci nécessite de s’ouvrir à l’inconnu et de prendre soin de soi également.

Réussir dans la vie : dépendant de la société

C’est ce que je crois avoir évoqué durant le TD contrairement à la définition que j’ai donné précédemment du mot réussir.
C’est avoir un « beau » métier, s’élever dans la société et donc grimper l’échelle sociale, selon mon point de vue. Ça peut aussi être avec les autres, avoir des vrais amis, des relations, et pouvoir les faire profiter.

Ceci englobe donc le monde du travail (professionnel) mais également personnel.
Pour moi réussir tout seul dans la vie, uniquement pour soi-même, ça n’a pas d’intérêt. Si je suis seul dans cette réussite là, alors je ne pense pas avoir réussi ma vie.

Pour conclure, je dirais que je souhaite réussir dans la vie car j’ai pu avoir certaines frustrations étant plus jeune (comme ne jamais avoir vécu dans une maison, ni un grand appartement par exemple), et j’ai toujours eu le goût du challenge et du dépassement de soi.

Je pense bien faire la différence entre « réussir sa vie » et « réussir dans la vie » et l’un ne va pas sans l’autre. Je veux dire dans un sens du moins : on ne peut réellement réussir dans la vie sans réussir sa vie, si ? … Ou alors c’est bien triste.

Pour finir finir, j’espère réussir dans la vie grâce à mon métier, mais je suis conscient que j’aurais plus à gagner (et donc réussir ma vie) en faisant quelque chose d’autre à côté, comme acteur, ou rappeur (j’aime bien écrire du rap).
Ainsi j’essaye d’écrire et on verra bien ce que ça donne.

D’ailleurs pour faire le lien entre ce qu’on a énoncé en TD, à propos des soirées, entre autre de l’alcool et de la fête pour combler un manque, j’ai écrit ça il y a un petit moment déjà :

« Amoché par cette p… de semaine éprouvante,
À trop sortir, kiffer la nuit, fumer des clopes à la menthe, Faudrait se reposer, et pourtant t’éprouves comme un manque, Y’a ceux qui se disent dépendants, et y’a ceux qui se mentent… »

Je ne suis pas sûr que ce soit la même forme de manque ici. C’est peut être un manque qui en remplace un autre.

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