Voici un aperçu de notre philosophie : « Du virtuel au vécu »
Si tu veux tracer ton sillon droit, attache ta charrue à une étoile.
(Dicton persan)
Pourquoi le Partage des Savoirs ?
La connaissance est la seule chose qui, une fois partagée, s’enrichit.
Le meilleur moyen pour une entreprise de contrôler et de gérer son environnement est de devenir experte dans l’art d’apprendre. L’espace de la connaissance est donc le nouveau terrain stratégique.
Accélérer le brassage des savoirs tacites (ceux qui habituellement ne passent pas par les mots), dans et au dehors d’Usinor, permet de passer d’une forme de connaissances tacites individuelles, via une formalisation, à une connaissance tacite collective, qui serait devenue « familière » à tous.
Cela passe par des retours d’expériences, des récits, des histoires…
Nos savoirs font partie de nos matières premières, et Usinor se doit d’être un collectif où l’on est tenu d’apprendre en continu.
L’apprentissage organisationnel existe. S’il n’est pas visible, on peut en identifier les éléments principaux, ou du moins faire appel à lui.
L’ignorance est aussi importante à situer que la connaissance. Les gens ne savent pas ce qu’ils savent, et ne savent pas qu’ils ne savent pas. Or, savoir que l’on ne sait pas est une ouverture, même si elle est parfois un peu douloureuse. L’ignorance est une ressource : si tout le savoir était explicite, c’est-à-dire si tout le savoir pouvait être dit, alors nous ne pourrions pas percevoir l’existence de problèmes, ou chercher une solution.
Comment savons-nous que nous savons quelque chose ? C’est lorsque nous sommes capables de réaliser ce que nous affirmons savoir.
Savoir pour agir
Le mot chien n’aboie pas. Ce ne sont pas les mots qui ont un sens. Ce sont les êtres qui en ont.
Toute connaissance, même la plus abstraite, passe par le corps, par l’intermédiaire de nos cinq sens, et s’y inscrit. Il est donc impossible de rendre compte de la nature des connaissances seulement par une série d’opérations explicites (par exemple, quantifier et modéliser une procédure de travail).
La pensée tacite (qui est « sue » par le corps) est une partie indispensable du savoir. C’est ce qui le rend partageable au-delà des différences culturelles.
"En changeant ce qu’il connaît du monde, l’homme change le monde dans lequel il vit, et se change lui-même"
Monique C. Lacotte
Directrice OHMS